2014/07/30

『リアリティのダンス』La danza de la realidad


Il y a une brève critique en français sous le texte en japonais.



原題 Titre original:La danza de la realidad

監督・脚本:アレハンドロ・ホドロフスキー

Écrit et réalisé par Alejandro Jodorowsky

編集:マリリーヌ・モンティウ

Monté par:Maryline Monthieux

撮影:ジャン=マリー・ドルージュ
Prise de vue:Jean-Marie Dreujou
2013 Chili / color 130min (ratio 1,85)
出演:ブロンティス・ホドロフスキー、パメラ・フローレス、イェレミアス・ハースコヴィッツ、アレハンドロ・ホドロフスキー、バスティアン・ホーデンホーファー
Avec:Brontis Jodorowsky, Pamela Flores, Jeremias Herskovits, Alejandoro Jodorowsky, Bastián Bodenhöfer
2014.07.12 桜坂劇場ホールB
2014.07.29 桜坂劇場ホールAにて
Rating in Japan:R15+



非常なる短評になってしまうけれどまったくの期待はずれ。宗教だ、金だ、人種差別だ、政治だ、親子関係だ…と深そうな体を作ってはいるが内容的にはお底が浅過ぎるし、フェリーニの亜流であるのも醜い。メインであるテーマ曲はショパンのホ短調の前奏曲のパクリだし…(←たぶん正式にショパンの編曲ということにはなっていないと思う)。ちょっと凝って作ったスケッチの羅列で、映画としての求心力を欠く。たいていの映画では、ゴダールの作品ですら、今自分が映画を観ているということを時々忘れさせられ映画に観入っている。しかしこの映画では2時間以上の時間、映画そのものとは距離をおいて、終始映画を観ている自分を意識させられたままだ。パメラ・フローレスのオペラチックな歌唱によるセリフは、この作品を評価しない者からは批判される対象になっているようだが、この部分は自分としては評価したい。主要な役者の中では彼女の演技がいちばん良かったかも知れない。あまりに映画がつまらないので、プロのオペラ歌手である彼女の歌による表現には聴いていられる何かがあったということかも知れない。数字による採点は苦手な自分だけれど、あえて100点満点で採点すれば15~25点といったところか。高尚そうなものを観て悦に浸りたい向きにはオススメだが、同じチリの映画なら『グロリアの青春』を、同じ2013年カンヌの監督週間で上映された作品なら『肉』をオススメしたい。



映画度:★/5*

*註:★5個を満点とした映画度の評価に関しては後日説明の記事をアップする予定(既に一部アップ済み)。簡単に言えばどれだけ映画的な映画であるかということで、作品の良し悪し・好き嫌いとは無関係。




2014.07.30
ラッコのチャーリー




J'aime « El Topo », j'apprécie « La montagne sacrée », je veux voir « Dune » mais c'est impossible et on annonce le nouveau film de ce réalisateur qu'est Alejandro Jodorowsky. C'est avec une grande impatience que je suis allé assister au Sakurazaka Theater à la première séance du premier jour ( à notre ville ) de « La danza de la realidad ».

………… Une grande déception !!!

Deux semaines plus tard je suis allé le revoir, pour vérifier ou corriger ma première impression avec une petite attente de la réviser.

………… Une plus grande déception !!!

Le film traite la religion, l'argent, racisme, politique, relation père-fils, etc... , mais la considération en est trop simple et superficielle. Certes il y a quelque poésie mais la poétique est vulgaire. Le polychrome est jolie mais banal, avec une scénographie et personnage épigone Fellini. Le film se compose pour ainsi dire d'une énumération des séquences ou des suites de quelques séquences. Une séquence finit et une nouvelle commence; pas de continuité ni cohérence. On peut bien sûr relever l'histoire ou l'intrigue intégrale mais le film en lui-même ne nous donne pas de fil tractif. Comparons à un film de Fellini, par exemple à « La cité des femmes (La città delle donne) ». Les séquences des intrigues bizarres se succèdent. Mais quand on regarde une séquence avec un intérêt de ce qui se passera après, on est déjà, sans le savoir, à la séquence suivante. De là une continuité; transition très douée. En plus chaque séquence est bien séduisante. Quand je regarde un film, il y a des moments où je suis séduit par le monde décrit et j'oublie que je suis dans une salle de cinéma en train de regarder un film. Cela est la force de l'image et de narration. Même avec des film de JLG. Mais en regardant cette danse de la réalité de plus de 2 heures de long, il n'y avait aucune seconde où mon esprit ou imagination a quitté le siège de la salle pour rejoindre le monde du film. Je regardais la suite des sketchs avec sang froid, sans passion. Quant à la parole de la mère Sara (Pamela Flores) chantée à la façon art lyrique, dépréciée par certains critiques et spectateurs, je l'ai bien aimée. Peut-être dans l'ensemble de ce morne film, il y avait ici une certaine force d'expression d'une cantatrice soprano professionnelle; d'ailleurs elle jouait bien le rôle.


Les étoiles indiquées en haut ne signifient pas mon appréciation du film, mais à quel point, à quel degré le film a le caractère ou attrait cinématographique et non télévisuel.


(écrit par racquo)









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