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aka : The Hunt, La chasse
Direted by Thomas Vinterberg
脚本:トマス・ヴィンターベア、トビアス・リンホルム
Screenplay by Thomas Vinterberg, Tobias Lindholm
Cinematography : Charlotte Bruus Christensen
2012 Danmark color 115min (ratio 2,35)
出演:マッツ・ミケルセン、トマス・ボー・ランセン、アニカ・ヴィタコプ、ラセ・フォーゲルストラム
Cast : Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Annika Wedderkopp, Lasse Fogelstrøm
「商品として魅力があり消費者の評判や売れ行きは上々だけれど、品質は実はたいしたことのない製品」、これが(比喩的に)この作品に対するボクの感想だ。張り子の虎と言っても良いかも知れない。さっき Google で検索してこの映画に対する感想・評価を見てきたのだけれど、もちろんボクの探し方が不十分なのかも知れないが、どれもこれもこの映画を高く評価している。そんな作品に対してイチャモンをつけようというのだから勇気がいる。下手をすればこの映画の主人公のようにバッシングされかねない。だから最初にこれだけは言っておきたい。少女のちょっとした嘘により罪なき主人公がコミュニティーにおいて爪弾きになるというプロット自体には文句はないということを。
ではこの作品の根本的欠陥とは何か?。それは2つある。その2つは互いに関連したことだから実は1つと言っても良いが、便宜上2つに分けておく。その1は、ブログ等の多くの感想ではあまり触れられていないのだけれど、「リアリティーの欠如」。その2は「すべてが結果論で描かれているということ」だ。
この映画の舞台は、それがたとえ片田舎であるにしても、北欧の福祉国家デンマークで、時代は21世紀だ。戦前の日本であるとか、50年代のごりごりの保守主義のアメリカの片田舎が舞台ではない。ならば幼い子供がいかに嘘をつくものかというようなことは教育現場の人間なら身にしみて知っているはずだ。それが事件がおきて専門とされる、それもあろうことか「男性」の助っ人をまねき、園長と二人で幼い少女に詰め寄り、教師ルーカスに受けたとされる性的いたずらをクララに問いただす。このような状況自体が既にに非現実的だ。この場面を見ていて連想したのは、被害者・加害者という意味では逆の立場だが、えん罪における取調室という閉鎖空間での自白の強要の場面だ。その場から逃げるには大人の誘導尋問に素直に従った返答をすることが幼い子供に強要されている。教育現場でこんなことがあってはならないし、ましてや教育心理学や児童心理学を多少なりとも学んでいればそんなことはしない。もししたのならばそのこと自体を糾弾する映画にするべきだ。つまりはここのシーンはストーリーを成立させるための、あくまでも監督なりの独りよがりの創作でしかない。兄たちが iPad のポルノ映像を見せる数秒のカットにしてもあまりに安易すぎる。園長と「専門家」による詰問シーンで少女クララに言わせる内容を、リアリティーからではなく、映画のストーリーの要求上無理に挿入してクララに提供するシーンにしか見えない。
そして結果論的語法。いちばん解りやすいのは、映画終盤で突然「1年後」とテロップが出て、あたかもすべてが解決したかのように見せるが、その過程はまったく描かれていない。あれほどバッシングされていたルーカスに対して突然すべてが水に流されたように周囲が接する「何故」は重要なはずだ。その他前半部分も含め、ほとんどの「何故」や「過程」は描かれない。ルーカスはお人好しとして描かれてはいるものの、警察で何と反論して釈放されたのか?。ルーカスは園長なりにちゃんと釈明する機会は与えられたのか?。あるいは幼稚園での教師たちの、あるいは親たちとの協議で、どうして彼が実際にクララに性的虐待をしたと結論されたかも描かれない。園長は保護者会で突然「憂うべき事態が当幼稚園で起きてしまいました」と結果を語るのみだ。つまりは観客は監督に何があったかを見せられるのではなく、どうなったかの結果報告だけを押し付けられる。そしてこの結果報告の内容は、リアリティーではなく、監督にとってストーリー展開上必要な細工でしかない。「少女の嘘→世間のバッシング→一応の解決→それでも消えないレッテル」というストーリーがあり、それに上手く都合良く合うようにリアリティーをねじ曲げ、人間心理に対する思索もないままに事態の結果だけを積み重ねているだけなのだ。
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ハネケ:セブンス・コンチネント(1989) |
この映画の終盤に決定的に重要だと、少なくともボクには感じられた短い1~2秒のカットがあった。それはスーパーマーケットで買い物を断られて一悶着あり、怪我をして家に帰ったクリスマス・イヴのこと。ルーカスは背広を着込んでクリスマス・ミサの教会に乗り込もうと準備をしている。そこで、特別の必然性もないと思われるが、バスタブか何かに足をのせて靴の紐を結ぶショットがあった。それはミヒャエル・ハネケの『
セブンス・コンチネント』に2度出てくるカットに構図までクリソツだ(ちなみにハネケの映画を良く知るシネフィルにとってはこの靴のカットは有名)。「ああ~、ヴィンターベアはハネケになりたかったのね!!!!」というのが正直な感想。なるほどいわれもないのに性的変質者として社会の蔑視の対象となるというのは、ミヒャエル・ハネケの作品テーマだったとしても不思議はない。だがテーマに対する思索の深さ、そのテーマを扱う上での練りに練られた脚本、そうした点でハネケには遠く及ばない。
この映画は、たまたまマッツ・ミケルセン(主人公)やアニカ・ヴィタコプ(少女)の演技が良かったから、見かけ上優れた映画作品に仕上がっている。だからこそカンヌ映画祭でのマッツ・ミケルセンの主演男優賞もうなづける。しかしこのテーマの映画に必要なのは、周囲の人々が「結果論的に」主人公ルーカスを迫害することになった事実を報告することではなく(これではたんに作られたニュースフィルムでしかない)、周囲の人々が何故に迫害をすることになっていくかの過程や、その個人および集団の人間心理のあり方を、描くというのでなくても考えさせる、あるいはハネケ流に観客につきつけることではないだろうか。敢えて採点すれば100点満点の50点。
映画度:★★/5*
*註:★5個を満点とした映画度の評価に関しては後日説明の記事をアップする予定(既に一部アップ済み)。簡単に言えばどれだけ映画的な映画であるかということで、作品の良し悪し・好き嫌いとは無関係。
2013.06.12
ラッコのチャーリー
La plupart des critiques sur ce film sont positives, mais moi je ne peut pas l'apprécier du tout. Pourquoi «non» ? Puisque, au moins, j'en apprécie bien le thème. Il y a deux choses. D'abord, le manque de réalité. On est au Danemark du 21ème siècle. Même si ça soit un petit village en pleine campagne, on est dans un État scandinave de haute providence. Les instituteurs ou institutrices de la maternelle qui ont sûrement étudié, même peu, de la psychologie et de la pédagogie de l'enfant, doivent savoir comment les petits enfants mentent. Et d'ailleurs qu'est-ce que c'est que ça cet interrogatoire à la petite Klara par deux adultes, directrice et psychiatre masculin, avec l'intention déterminée? Cela me fait penser à un aveu forcé par la police dans une affaire criminelle de fausse accusation. Cela ne se fait pas. L'audition de la petite fille devrait être faite d'une autre manière beaucoup plus minutieuse. Et si cela avait été fait, le sujet à traiter dans le film serait plutôt cette absence de légitimité des dispositions.
Ensuite dans ce film tout est raconté à réflexion, c'est à dire aucun processus et l'effet seulement. Quand Lucas (le suspect) visite la maternelle pendant dite réclusion, les instituteurs sont rassemblés dans le bureau de la directrice et semblent faire une discussion. Qu'est-ce qu'ils parlent? On ne sait rien. Comment ils ont eu le résultat que Lucas est coupable? On ne sait rien, rien. Est-ce qu'ils ont entendu la justification de Lucas, c'est à dire est-ce qu'ils ont au moins donné l'occasion à Lucas de s'expliquer? On ne sait rien, rien, rien. Pourquoi il est libéré par la police et à quel titre? On ne sait rien, rien, rien, rien. Rien du tout. Il n'y a toujours que le résultat.
Il y a d'abord le courant de l'intrigue « MENSONGE de Klara ---› DÉNIGREMENT collectif ---› ARRANGEMENT en apparence ---› ÉTIQUETTE de perversité n'efface jamais », et tout est cuisiné et assaisonné pour soutenir cette intrigue, même en dénaturant la réalité. Et ne nous donnant aucun processus ni explication. Ou plutôt il faut dire qu'il n'en est pas possible, puisque toute intrigue est fausse et irréelle. Vers la fin du film, quand Lucas s'habille pour aller à la messe de Noël, il y avait un plan assez intéressant pour moi. Il noue le lacet de ses chaussures posant son pied sur le bord de la baignoire. Je dois avouer que je ne me souviens pas bien si c'était vraiment la baignoire ou autre chose, mais cependant ce plan de deux secondes se ressemble exactement à celui de Le septième continent de Michael Haneke. Pensant qu'il n'y ait aucune nécessité ici de dépeindre Lucas lacer ses chaussures, certes c'est un hommage à ce réalisateur autrichien ou une référence (il faut dire que le plan de lacer les chaussures est répété deux fois dans le film de Haneke et c'est un plan assez connu aux cinéphiles qui connaissent les œuvres de ce réalisateur). Aa....ah! j'ai bien compris ici que Thomas Vinterberg voulait faire un film comme Haneke. Le thème dénigrement collectif peut être sûrement celui de Haneke. C'est de bonnes intentions d'espérer devenir un deuxième Michael, mais pour cela, la réflexion de Thomas sur la psychologie humaine n'est pas suffisante. Ce qu'il faut décrire dans un film de ce thème, c'est de nous montrer comment et par quelle psychologie ce dénigrement collectif commence à naître, et comment ça se répand jusqu'à détruire complètement la vie d'un innocent.
Heureusement ou plutôt malheureusement le jeu remarquable des acteurs, surtout de Lucas et de Klara, a réussi à donner à ce film une apparence d'un beau film. Pour cela Cannes a bien récompensé Mads Mikkelsen. Mais le film n'est qu' une actualité télévisée artificielle.
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Michael Haneke : Le septième continent (1989) |
(Les étoiles indiquées en haut ne signifient pas mon appréciation du film, mais à quel point, à quel degré le film a le caractère ou attrait cinématographique et non télévisuel.)
(écrit par racquo)